Madame la Ministre,

vos réformes sont dénoncées par toute la communauté universitaire comme inacceptables et dangereuses. Clairement, se profile derrière elles un projet de société injuste basé sur le seul culte du profit. Nous ne voulons pas de cet avenir là. Nous savons parfaitement qu'il est possible de faire autrement.

Nous soutenons totalement nos professeurs dans la poursuite du mouvement en cours, malgré la menace que votre refus de dialogue fait peser sur notre semestre. Nous préférerions étudier, mais tant que vous serez sourde à nos revendications nous resterons unis et mobilisés.

Recevez, Madame la Ministre, l'expression de notre détermination à préserver une éducation publique et de qualité.

Les étudiants :

Et oui, nous écrivons Madame "la" ministre. L'attitude égoïste et prosexiste consistant à exiger un titre au masculin pour se donner plus d'importance ne me paraît pas digne d'être soutenue.

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