Ceci est le deuxième épisode de notre grande saga : La contraception expliquée à ceux qui s'en passent très bien. Lire le premier épisode

Voilà qu'on l'obtient enfin, ce merveilleux stérilet qui va abolir les négociations à la pharmacie et autres périodes capotes - avec en prime le sentiment d'être en-dessous de tout, c'est pas le bout du monde de prendre un rendez-vous tous les six mois.
Voilà que le matin on regarde le coin de la table de nuit en se disant : enfin tranquille avec ça. On le regarde quand même plusieurs fois, le temps de se convaincre que la plaquette de pilule, c'est vraiment du passé.
Maintenant ce qui est embêtant, c'est de vivre avec cette espèce d'antenne de télé coincée de travers quelque part en soi. (Dès qu'on dit le mot : utérus, ça appartient aux médecins.)

Et si il y avait un problème ? On nous l'a tellement rabâché que c'est devenu inévitable d'y penser. Peut-être que tout est déjà en train de pourrir autour de l'objet, d'ailleurs ça fait un peu mal et personne ne nous a jamais dit que ça faisait mal un stérilet. Alors sûrement...
On sait bien que c'est stupide, qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Mais il reste ces moments d'angoisse, récurrents comme l'est cette sensation pénible quand on presse le pas, pendant les règles et bien sûr lors des galipettes. Attends pas comme ça y'a mon stérilet qui me fait mal. So romantic.