C'est bientôt l'été, saison d'affrontements discrets mais rudes entre poilu.e.s et tondu.e.s. Entre peaux de poulets et peaux de singes. Soyons d'une partialité révoltante, c'est si bon : le singe est plus mignon que le poulet, sans parler de l'intellect.

Holà ça part mal, je n'arrive pas à rester sérieux plus de trois mots. Et j'ai pas pris de chiantos. Recentrons le propos.

Ce que je voulais vous demander, c'est : Vous en faites quoi de vos poils pendant l'été ? Je suis sérieux. Vous n'imaginez pas le nombre de gens qui partent en vacances sans eux, quitte à être plus que nu.e.s, ou plus nu.e.s qu'à poils, vêtu.e.s qu'illes sont d'une artificielle glabritude ? glabrité ? un truc comme ça. Et qui disent que les poils c'est sale. Et qui même paraît-il insultent les poilu.e.s à la piscine. Pas moi, illes n'osent pas.

Chacun fait ce qu'il veut, ouaip. Jusqu'au jour où ne pas s'épiler demande confiance en soi et surdité sélective. C'est laid un corps au naturel ? Peut-être parce que ça rappelle qu'on est des animaux, c'est choquant dans une société où les animaux sont maltraités sous prétexte de différence fondamentale avec l'espèce homo babylis. Peut-être que les femmes n'ont jamais vraiment obtenu le droit de montrer leurs jambes, leurs poils aux mollets qui sont l'apanage de la virilité.

A poil les nœuds ! Mouarf. Métonymie ? A poil seulement ceux qui ont des nœuds ?