Enfin fini, ce projet, enfin les vacances !
Cet après-midi, il faisait beau ; les fleurs des acacias de la BU, que je guettais chaque jour au passage, étaient encore fraîches. J'en ai cueilli autant que je pouvais, car j'avais invité un grand nombre indéterminé de gens à fêter l'arrivée des vacances et à goûter aux beignets prémédités.
Pour faire bonne mesure, j'y ai ajouté quelques fleurs de sureau sur le chemin, et des bananes et des aubergines pour faire d'autres beignets, et du cidre et de la glace pour alléger l'ensemble. Harttu a été très amusé que je commente le fait que les glaces choisies soient toutes jaunes en marmonnant quelque chose comme sacrifions la dimension esthétique.

Aloïs a pensé au sucre glace et nous avons préparé une grande quantité de pâte à beignets comme si nous avions toujours cuisiné en binôme. Linaël nous a aidé à les frire, tandis qu'Harttu trempait les fleurs dans la pâte en fredonnant avec un machinal comique.
J'ai raconté la première cuite du Lapin Osaka : à dix-huit mois, au Chanel n°5 ; le centre anti-poison a dû appeler la maison Chanel, qui par bonheur ne met que de bonnes choses dans ses flacons.
Harttu a continué sa série de questions sur la vie quotidienne française ; après Est-ce qu'il y a beaucoup de bidets en France ?, c'était cette fois Est-ce qu'il y a beaucoup de royalistes en France ? puis Est-ce qu'il y a beaucoup d'animaux sauvages en France ?.

Whisky, pétard, un tube de mon adolescence : c'est vraiment les vacances ! (Le tube c'était Informer de Snow. Vous savez : "a niki boum boum daah !" Je suis toujours capable d'en chanter le refrain en yahourt et j'en suis très fier'.)

Bon mais, demandez-vous, quel rapport avec la chèvre ? C'est mon nom indien, Chèvre chanceuse. Je l'ai eu lors d'une cueillette de fleurs d'acacias et il me va vraiment bien.