Manifestation de soutien à Siva Sivasankaran :

Mercredi 9 juin à 17h30
Devant la Préfecture du Doubs
8, bis rue Charles Nodier à Besançon

Signez la pétition de RESF.

Siva

Siva vend des fleurs dans les restaurants bisontins.
Ingénieur informaticien, en France depuis le 6 septembre 2000, il fut tout d’abord analyste dans une société de Belfort, puis intérimaire, après un licenciement économique. Au chômage au moment du renouvellement de son titre de séjour, ce dernier n’a pas été renouvelé.

Parti en Inde rechercher les siens, disparus lors du tsunami de 2004 (ils sont effectivement décédés dans la catastrophe), il revient en France. Expulsé en 2006, un recours contre l’ordre de quitter le territoire en suspens, il rentre et apprend que la cour d’appel, déboutant le préfet de Belfort, le contraint à lui délivrer un titre de séjour… qui ne sera pas renouvelé.
Nouvelle interpellation le 11 juin 2007 et nouvel éloignement 10 jours plus tard. Rentré à nouveau en France le 25 février 2008 avec un visa et un nouveau passeport sans trace de ses précédents séjours, il épouse Halima, française. Expiration du visa et son corollaire, l’Arrêté de Reconduite à la Frontière. Sa femme, lassée des visites policières, lui demande de quitter le domicile conjugal.

Siva part à Besançon. Trois promesses d’embauche, dont la dernière en CDI, en mars, comme chef de projet... Quand il veut obtenir des informations auprès de la préfecture, la réponse est invariable : « le dossier est à l’étude là-haut » chez le Préfet, y compris lorsqu’une OQTF (obligation de quitter le territoire français : un avis d'arrestation imminente - NDB) lui est adressée. Il la découvre lors de son arrestation, le 28 mai dernier, comme le fait qu’il n’y a pas eu d’envoi des promesses d’embauche à la DDTE.

L’informatique fait pourtant partie des métiers « en tension ». Siva est au CRA de Geispolsheim. Les délais de recours sont dépassés. Il espère qu’en plaidant sa bonne foi, le TA de Strasbourg acceptera son appel.
Siva doit pouvoir rester en France, exercer son métier d’informaticien, retrouver une vie familiale.
Nous demandons à Monsieur le Préfet d’annuler son OQTF et de lui délivrer un titre de séjour « vie privé et familiale » d’une durée d’un an.

Source : RESF