L'enragé'

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mardi 9 août 2011

Nuage magique !

Alors ça y est, c'est décidé : je pars. Où ? Mais comment ça, "Où ?", pourquoi où ? Partir, ce n'est pas qu'aller... Bref. Je voulais garder ce genre de considérations pour mon nouveau blog, celui que j'ai créé exprès pour mieux vous conter mes pérégrinations. Et ce, dès maintenant, trois mois avant de quitter réellement Besançon. Décidément, je n'ai peur de rien ; puisqu'on me le dit (et je ne nierai pas que ça m'enchante de l'entendre).

A la réflexion, il est peut-être encore un peu tôt pour ce second blog. Ne vous étonnez pas si il reste peu actif ces trois prochains mois ; par contre j'ai encore des choses à dire, que je préfère dire ici (comme le billet ci-dessus à propos d'expression de genre).

dimanche 20 septembre 2009

Copyleft

Ce blog est enfin officiellement copyleft. Tous les billets passés et à venir en sont librement reproductibles à condition de rester sous la même licence : mentionner l'auteur, ne pas modifier ou commercialiser le contenu sans autorisation. C'est ainsi que je l'entendais depuis le début, mais puisqu'à ma grande fierté on m'a demandé l'autorisation de diffuser certain texte, la voici.

mardi 10 mars 2009

Évolution

Mon lexique évolue avec mes lectures et ma réflexion, je vous propose de retourner y jeter un coup d'œil, en attendant une biblio que je ne suis toujours pas en mesure de vous promettre pour bientôt.

jeudi 29 janvier 2009

Autoportrait au blog

Les mains au-dessus du clavier -défoncé le clavier, je frappe fort- je cherche mes mots. Comme si mes doigts étaient à l'affût des bonnes touches. Mon annulaire gauche reste plié plus longtemps que nécessaire. Un jour l'arthrose me privera de mon moyen d'expression privilégié. Peut-être. Qui je serai se débrouillera, ou pas, avec ça. Adrienne que pourra, pour ce que j'en dis. Je tape avec la main gauche, le pouce et l'annulaire droits, le boulot de l'index et du majeur droits étant de tenir ma clope, ou un mégot éteint depuis longtemps, ça dépend de mon état de fatigue. Sous les touches, l'intérieur du clavier est certainement à moitié plein de cendre, et alors ? Il marche.
Je me masse le visage, fatigué, il me faut du café. Du faux, de la chicorée en poudre, la cafetière est en panne. Impensable, avec un accro comme moi, et pourtant ça fait deux mois que j'oublie de la réparer. Terrible ce portrait, je ne cherche pas à écrire les mémoires d'un vieux dégueulasse. Rachetons-nous : la lumière du soleil atteint ce bureau tous les jours. Je ne collectionne pas les sacs poubelle pleins. Pas convaincant ? Encore un essai : un bouquet de fleurs serait à sa place dans cette pièce. Oh et puis merde.
Les manches de ma chemise sont usées jusqu'à la corde. Normal, elle a dix ans. Onze. Je l'ai achetée au Maroc, quelques jours avant de concevoir mon fils, qui a dix ans. Ma chemise préférée. Depuis dix ans. Onze. Il y manque quelques boutons, mais elle n'a pas d'accroc. De la bonne camelote. On continue le tour ? La tasse que je viens de remplir d'eau chaude, deux cuillerées de poudre brune, deux sucres, la mousse en premier. Une tasse en terre cuite, haute, droite, elle aussi a une histoire. J'aime les objets qui ont une histoire. Non chut Manu, celui-là tu le gardes. Passons.
Autour du clavier, épars, : briquet, tabac (interval, c'est dans l'air) un crayon de papier Tom-tom et Nana qui devrait être dans le pot à crayons de mon fils, trois pots à crayons (un pour les gros objets : cutter, colle, marqueurs, un pour les stylos qui marchent, un pour le bordel) Ah tiens non : quatre pots à crayons. Le quatrième contient un marqueur, un scoubidou et un kapla. Des livres, vaguement empilés. La poule Colette, aussi décorative que peut l'être une poule en... en quoi d'ailleurs ? Je n'en sais rien. Elle est blanche quand j'enlève la poussière dessus, ça m'arrive.
Bon, assez vu les objets, prenez quelques poignées de bordel sur votre bureau pour compléter le tableau. Un pied. Mon pied. Posé sur le dossier du fauteuil qui jouxte le bureau, encore une position idiote, le mollet sur le bord du bureau et l'autre jambe repliée sous les fesses. Jamais symétrique, jamais stable, c'est le seul fil conducteur de mes contorsions et vautrages. Un pied, donc, au bout d'une jambe rose de jean, dans une chaussette qui résiste vaillamment à l'usure aux deux bouts. Se sentant observé, le pied s'agite, puis blasé, se réinstalle confortablement sur une arête du mur.

jeudi 1 janvier 2009

Un blog pour quoi faire ?

Bienvenue à toi, cher visiteur. Pourquoi un blog ? Pour partager avec qui voudra (drôle d'idée tout de même) mon humeur du jour, raconter à grands coups d'autodérision (qui se voudra drôle, et ne sera sans doute que maladroite) les aventures de la personne la plus importante de ma vie : moi. Classique, sans surprise : c'est un blog. Seul, je m'étonne de mon adhésion à cette pratique quand vous n'y voyez que l'ordi-naire du net.

Puisque nous sommes le premier janvier, sacrifions à l'usage : meilleurs vœux. (J'ai retiré la photo de houx sous la neige, puisqu'il paraît qu'elle est moche.)