L'enragé'

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Tag - grève

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vendredi 15 octobre 2010

Les lycéen's

Venus mardi faire de la manif', la plus grosse qui se soit vue à Besançon depuis vingt ans, illes ont continué : mercredi devant et dans les lycées, puis dans les rues du centre-ville, asticotant les Galeries Lafayette, hier matin au medef (... onçons-les !), hier aprem, après une intrusion à Darty (récemment acquis par la famille régnante), à la chambre de commerce, ce matin à la gare avec les cheminot's...
Organisé's et plein's de vie, très conscient's de la situation (non seulement illes ne manifestent pas pour sécher les cours, mais leurs revendications vont bien au-delà des retraites), attentifes à ne pas se laisser utiliser, et surtout, très déterminé's, les lycéen's que j'ai vu ces jours-ci sont un véritable espoir pour la lutte contre le capitalisme.

vendredi 10 juillet 2009

L'été du gréviste

Voilà, je l'ai mon bout de papier. On vous l'avait dit que les bloqueurs ne sont pas les payeurs.

Espaces fonctionnels : 12. Théorie des groupes : 14. Projet : 16. Confortable.
Calcul différentiel : 4,5. Théorie des probas : 4. Aie.
Hé non, on ne peut pas manifester, aller à deux AG et quarante réunions par semaine, distribuer des tracts, etc, et s'en sortir dans toutes les matières. Ce n'est pas une surprise. Et tu fais quoi l'année prochaine ? Un master ? Ouille !

Dans d'autres domaines, avec des lacunes, on peut continuer à avancer et s'en préoccuper un peu quand on veut. En maths, être plombé dans une matière, c'est être plombé dans au moins une matière l'année suivante.
En outre je me mets à la socio et j'aimerais bien couper à la première année, ce qui implique d'arriver en ayant bossé le cours et lu les auteurs au programme. Hors de question donc, de me tourner les pouces cet été.

Parvenir à cette conclusion est chose aisée ; restait à la mettre en pratique. J'ai eu beau me lancer dans mes révisions dès le lendemain des partiels, mon corps épuisé par l'intense mobilisation de ces derniers mois a protesté (sous forme de jambes impossibles à déplier) et réclamé des vacances.
Le compromis actuel est très confortable : une dizaine d'heures de boulot par semaine. Du repos. Encore deux semaines comme ça et j'aurai vraiment du retard.

jeudi 28 mai 2009

Si c'était à refaire

Quand je ne noircis pas le tableau à titre de basse vengeance envers mes non-grévistes de profs, je sais que j'aurai mon année. Le fameux bout de papier. Authentique mais bidon : les connaissances, je ne les ai pas. La lettre, pas l'esprit, et encore.
Ce que je suis venu chercher à l'université, je l'ai sacrifié. Pour rien ? Quelqu'un a déclaré, après être venu à toutes les AG pour refuser d'agir (J'ai dit quelqu'un du snesup ? Moi, j'ai dit ça ?) que si c'était à refaire, elle ne le referait pas.
Eh bien moi si, je le referais. Et d'ailleurs, puisqu'il le faut, je le referai. Parce que mon fils aussi a le droit de faire des études. Parce que l'université est le contraire du capitalisme : un lieu où ce qu'on donne nous rend plus riches, et ce qu'on reçoit, plus libres.

samedi 9 mai 2009

... les larmes des autres

Une immense fatigue, voilà ce qu'il me reste. Une migraine d'anthologie. Je ne devrais même pas être devant mon ordi mais qu'est-ce que vous voulez, il me faut ma dose. Mes yeux sont des couilles meurtries, mes nerfs oculaires contractés peinent à joindre leurs extrémités. Je sucre les fraises, bien entendu, ce qui ne m'aide pas à taper dans l'obscurité, en ne jetant que de brefs coups d'œil à l'écran -luminosité très basse et fond anthracite me le rendent tout juste supportable. Du repos, du calme, me priver de café. Je retrouve le rythme cardiaque affolé et la respiration haletante du lapin qu'on égorge. Ne pas se demander comment je serais monté au campus s'il l'avait fallu. J'y serais arrivé, oh ça oui. La mort, c'est d'avoir encore un peu de souffle et de n'en rien faire.
Assez pleuré sur mon corps. Le plus dur, c'est de recommencer à aller en cours, -ô joie de retrouver mes chères maths, que tu es amère- de parler avec les profs des connaissances accumulées sans moi par les clients de l'université, mes camarades, comme de "retard" à "rattraper". La tortue a continué son chemin, voilà que le lièvre qui n'a pas réussi à éteindre l'incendie sans elle est sommé de la rejoindre. Que ses pattes ne le portent plus, ce n'est pas cela qui lui crève le cœur. C'est de voir, car il se retourne pour regarder, le lièvre, c'est de contempler les ruines fumantes, le désastre imbécile contre lequel il a lutté de toutes ses forces. Les spectateurs font bien de lui jeter des seaux d'eau glacée au passage : nul ne peut voir les larmes qu'il n'essuie même pas. Sa bouche tordue semble un rictus d'effort sportif pour celui qui ne pense qu'à la course, et c'est peut-être mieux ainsi.

La sollicitude des lâches...

Un jour, j'ai vu deux types s'empoigner devant la librairie. L'un cherchait à s'expliquer tandis que l'autre cognait. Et quels coups ! Un terrible boxeur. Je me suis interposée entre ces bras gros comme mes cuisses et leur cible pacifique, essayant d'aider les excuses et justifications du jeune homme en sang à parvenir aux oreilles de son ancien ami : de l'argent prêté, un départ précipité, une enveloppe qui contenait la somme due mais n'avait pas été ouverte,... le malentendu aurait pu se dissiper aisément.
Vingt, trente personnes assistaient à l'incident. Avec l'aide de quelques unes, je pouvais empêcher l'agresseur de frapper, le forcer à écouter son ami. Mais mes appels à l'aide ne reçurent aucune réponse. Les gens avaient appelé la police, maintenant ils attendaient, prêts à intervenir si... Si quoi ? Des coups dont le moindre m'aurait assommé, ce n'était pas une raison d'intervenir ?
Par-dessus ma tête, les imprécations continuaient à fuser. Pendant dix longues minutes, je ne pus que m'interposer. Dès que je cessais de faire barrage, les coups recommençaient. Seul le machisme du boxeur me protégea de ses énormes poings, il n'osa pas aller au-delà de bourrades -dont l'une me projeta tout de même au sol, à plusieurs mètres. Quand l'arrivée de la police fut imminente, il s'éloigna enfin, promettant à l'autre de se venger plus tard.
La foule se dispersa lentement, avec cet air de regret si méprisable du spectateur insatisfait. Je repris mon poste, la tête encore pleine du tumulte de l'altercation. Une, deux trois personnes vinrent l'une après l'autre, penaudes, me remercier d'avoir agi à leur place. Bien sûr, les autres n'étaient pas moins lâches qui ne se reprochaient rien. Mais si je n'ai pas accueilli ces excuses avec les froids reproches qu'elles méritaient, c'est ce que je ferais aujourd'hui. Et même si ces personnes avaient pu, après coup, m'apporter un peu d'aide (comme c'est le cas aujourd'hui avec ceux dont je parle en réalité - se reconnaîtront-ils ?) je ne saurais leur en être reconnaissante. Non décidément, aucune sollicitude n'excuse ni ne rachète la lâcheté.

vendredi 1 mai 2009

1er mai, l'arnaque syndicale

Le 19 mars, nous étions plus de trois millions à manifester dans toute la France. Les syndicats nous avaient alors beaucoup déçu en proposant comme prochaine grande date de mobilisation le 1er mai, six semaines plus tard.
Dès la préparation de ce 1er mai, le ton est donné : la CGT, bientôt suivie par l'intersyndicale, décide d'un apéro "unitaire" à la gare d'eau en fin de manif'. C'est à Battant, de l'autre côté du centre-ville que se tient tous les ans l'après-manif', mais les libertaires décident de se déplacer pour que cet apéro soit vraiment unitaire. Non, leur répond l'intersyndicale. (ou faut-il dire "niet" ?) Les militants n'auront plus qu'à choisir leur camp ou à faire la navette entre les deux lieux.
Au montage des stands, une organisation non syndicale mais tolérée déploie sa bannière. Le sourire de remerciement pour le coup de main fait place à la morgue : "Ne vous mettez pas ici, c'est les syndicats. Vous, vous allez tout là-bas." Ce ne sont pas d'infréquentables anars, mais ça reste tout de même des pouilleux.
Tiraillés entre participation au mouvement et boude des syndicats, tous les militants ne sont pas venus. Dans cette manif', nous sommes nettement moins nombreux que le 19 mars, moins joyeux aussi.
En fin d'apéro, l'assemblée générale de ville voulue par les militants, notamment étudiants, mais à laquelle l'intersyndicale a refusé de participer, est largement ignorée par ceux qui sont venus sous leurs drapeaux. Sauf les Solidaires, qui sont nettement plus ouverts. C'est un petit groupe qui se constitue finalement, malgré mes tentatives pour battre le rappel parmi une foule éméchée qui semble plus intéressée par ses hot-dogs.
Furax, je jette à la tête de la CGT qu'ils viennent de rater la dernière occasion de me convaincre de ne pas leur rendre ma carte. L'un d'eux parle de discuter mais se contente pour tout argument de s'approcher, tête penchée et sourire cajoleur, visiblement décidé à prendre ma colère pour un caprice féminin qu'apaiserait une bonne dose de guimauve. Je voudrais lui dire ce que j'en pense, mais il ne m'écoute pas et ne respecte pas mon espace personnel. J'abandonne rapidement le macho à son minable sort.
En partant, je lis "4 octobre" sur une banderole à moitié cachée par des gens. Un instant, je crois que c'est la prochaine date de mobilisation proposée par les syndicats. Mais non, la banderole parle de la création de la sécurité sociale, le 4 octobre 1945. Je me disais bien que c'était vraiment loin, le 4 octobre. En réalité les syndicats ne proposent aucune date.

jeudi 30 avril 2009

La CNU à la Sorbonne

Mais dis Adrien', tu ne peux pas parler d'autre chose pour changer ? Désolé... mon système d'emploi du temps étendu à coups de ciseaux et de colle n'est pas au point, je n'ai pas le temps d'écrire autant que je le voudrais, alors je privilégie ce que je trouve le plus important.

La Sorbonne nous éblouit depuis le début avec sa mobilisation confrontée au flicage quotidien, avec l'occupation des locaux qu'ils ont malgré tout réussi à mener à bien, avec Georges Molinié, le président que tout le monde leur envie. Et m'y voilà ! Un peu en avance, je tombe sur un cours hors les murs, "connaissance et politique". Du costaud, mais personne ne me regarde de travers quand je m'incruste sans façon dans le petit cercle d'étudiants.

A l'heure dite, nous nous dirigeons vers l'entrée ; la bleusaille, nombreuse, examine cartes d'identité et sacs à dos. C'est un jour faste : nous sommes autorisés à pénétrer dans les lieux. L'intérieur est nettement plus accueillant, quoi qu'impressionnant. Mazette ! Personne ne risque de se cogner la tête en passant une porte. Mais tout de suite, un panneau attire mon regard : café, salle tant. (à la réflexion, je crois qu'il était écrit : petit déjeuner, et que c'est moi qui ai lu café)

L'amphi est bien rempli, nous sommes venus de plus de soixante universités. Le bilan de la mobilisation est très rassurant ; à force de mensonges, les médias instillent le doute et parfois on imagine que les autres facs ont vraiment "presque toutes repris les cours", mais là c'est criant : le mouvement n'a pas ralenti du tout, au contraire. Je n'en perds pas une miette, me gave de cette ambiance électrique, y ajoutant une touche bisontine avec ma pancarte "branlette - on avance ?" que je trouve pourtant peu d'occasions de brandir : les débats sont constructifs.

Un messager nous informe que des militants sont entrés dans le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les porte-parole de la CNU sont en route pour y être reçus. Dans l'après-midi, ils reviennent et nous restituent les meilleurs moments de ce non-dialogue avec le directeur de cabinet de Pécresse et son adjointe.

Les questions embarrassantes ont suscité leur étonnement "Ah, tiens ? On savait pas." Vrai ou faux, c'est consternant. Mais depuis le temps qu'on réclame à être représentés par la CNU et personne d'autre, on a enfin obtenu une invitation hebdomadaire pour nos porte-paroles, "sans qu'il soit besoin de revenir occuper les lieux", a aimablement précisé le ministère.

Enfin, nous traitons la question brûlante de l'évaluation du semestre. Après trois mois de cours perdus, à quoi ressembleraient les partiels que veut Pécresse ? Une farce, nous le savons bien. Aussi prenons-nous le taureau par les cornes, en appelant à ne pas tenir de partiels tant que nos revendications n'auront pas été satisfaites.

Aussitôt après ce vote crucial, je file en place de grève. L'amphi devant initialement être libéré à 17h, je me suis engagé à participer à la ronde infinie des obstinés à 18h et il n'est que temps d'y courir. Dix minutes plus tard, en sueur mais en avance, je prends place dans le cercle des marchercheurs.

La ronde est une merveilleuse occasion de conversation entre militants de tous horizons. Ma voisine interpelle un passant "On tourne toujours, Denis !" C'est Denis Gedj, je lui cours après pour lui dire tout le bien que je pense de son initiative. Il est touché, et c'est vrai quoi : faut pas négliger le moral des camarades.

Je récolte tracts et informations, discute convergence des luttes, donne mon mail à tour de bras et fais un peu de publicité à la mobilisation bisontine. Au bout de deux heures de marche, j'ai encore assez de jus dans les pattes pour sauter dans mon train. Quoi, c'est déjà fini ? Je reviendrai.

samedi 21 mars 2009

Des réformes, oui, un massacre, non !

Vu l'ampleur de la désinformation d'état, reprise en chœur par les médias nationaux, il me semble urgent d'informer sur le contenu et les effets réels des réformes. (Ceci n'est qu'une ébauche que je compte retravailler et compléter dans les jours qui viennent. Toute suggestion ou critique sera très bienvenue.)

La LRU, pochette-surprise dans laquelle le gouvernement glisse des décrets catastrophiques, programme la privatisation des universités. Elle entend les contraindre à quémander leur subsistance auprès des entreprises, qui seront trop heureuses de leur imposer contenus d'enseignement et directions de recherche.
Un exemple : la licence "banque" remplacera bientôt des formations qui existent actuellement au sein des entreprises. Celles-ci n'en financeront qu'une partie et n'auront pas à rémunérer les étudiants, qui se formeront en outre sans garantie d'embauche. Mais surtout : est-ce à l'université d'assurer ce type de formation ?
Une source de financement complémentaire est ouvertement suggérée : les droits d'inscription. Un projet de loi a été déposé par plus de 90 députés UMP pour permettre aux étudiants de s'endetter lourdement afin de payer ces futurs droits exorbitants, comme cela se pratique aux États-Unis.

La masterisation, écrite tellement à la va-vite que les critiques sur son manque de cohérence ont permis au ministère de l'améliorer progressivement, reste inacceptable. Une formation presque entièrement théorique, cinq années en tant qu'étudiant (au lieu de quatre) pour n'obtenir qu'un statut de précaire corvéable à merci. L'intention est claire : fermer peu à peu le recrutement par concours pour généraliser le recrutement ponctuel, au maximum à l'année, par les rectorats voire à travers eux par les chefs d'établissements.
Une "réécriture" satisfaisante comporterait à tout le moins la garantie d'une titularisation pour tous ceux qui auraient effectué ces cinq années d'étude et le maintien d'un véritable accès à la pratique au cours de leur formation.

Tout comme l'existence d'enseignants précaires, les réductions d'effectifs ne sont pas une nouveauté, mais atteignent ici un point critique. Qui veut noyer son éducation nationale perce la coque du bateau puis l'accuse de prendre l'eau.

Le gouvernement, par son refus de dialoguer, force les universités à "sacrifier" une promo pour sauver les suivantes et toute l'éducation. Continuer la lutte, même au risque de faire perdre un semestre aux étudiants, ce n'est pas un choix, c'est un devoir.

samedi 14 mars 2009

Policiers, désertez !

C'est ce que Gabriel crie dans le mégaphone, du haut de ses dix printemps et de celui des chaises. Commentaire du loustic : "J'étais tenté de dire autre chose, mais c'était pas poli."

Graine de militant

mercredi 4 mars 2009

La fac hors d'elle !

Toujours aussi actifs contre la privatisation de l'université et pas contents du tout de la désinformation autour de prétendues négociations et autres avancées de crabe, les étudiants feront lundi leur rentrée dans la rue. La veille, c'est le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Croyez-vous que j'allais rater une aussi belle occasion ? Que nenni.
Le genre (voir ici et ), dont j'ai pu discuter avec des étudiants aussi intéressés que mal informés, méritait bien un cours hors les murs. Soumya Ammar Khodja a bien voulu s'associer à ce projet, avec une thématique qui la préoccupe : partout où on parle d'art, on ne parle que d'hommes. Les femmes seraient-elles une espèce en voie de disparition ? (me tâte) Je ne crois pas. Alors pourquoi une exclusion aussi systématique des femmes dans la pensée sur l'art ?

Vendredi 13 mars (venez, chats noirs) nous serons au Marulaz de 17h à 19h pour un cours ouvert à tous :

  • à 17h Le féminin d'artiste n'est pas muse cours magistral avec Soumya Ammar Khodja
  • à 18h Le genre, ce vêtement trop étroit (une introduction à la notion de genre) cours suivi d'un TP avec Adrien' Mermet

vendredi 13 février 2009

Car là...

Manif' nocturne hier, pas une manif' bien sage, mais la volonté de faire du bruit pour empêcher les gens de se rendormir devant leur télé. Ambiance électrique entre la fête et la révolte, les slogans courent, repris par tous. En voici un nouveau... qu'est-ce qu'ils disent ?
"Car là, car là, on est comme toi !" Inciter les badauds à se joindre à nous, très bien. Je reprends, essayant de saisir le reste. "On s'fait baiser... par l'état !" un peu obscur tout ça, j'ai dû rater le début. Je tends l'oreille, mais c'est tout, j'entends de nouveau "Car là, car là..." et tout à coup je comprends : Carla. Je m'étrangle.
La propagande de Sarkozy consiste -entre autres- à se faire percevoir comme un people. Difficile de penser à un people autrement qu'en termes affectifs -je l'aime bien / il m'énerve- donc de penser tout court à son sujet.
Je passe sur le baiser, tellement usé qu'il n'a même plus l'air odieux. Mais le plus grave, c'est cette confusion : Sarko n'est pas l'état. L'absolutisme n'est pas de retour. Il l'affecte à dessein, et encore une fois : ça marche. Arrêtons de penser à Sarko comme ça l'arrange.